• Couverture Vous descendez ?

     

    Résumé:

    La nuit du Nouvel An, à Londres, quatre personnages atypiques, déçus par leur existence et bien décidés à faire le grand saut, se retrouvent sur le toit d'un immeuble de quatorze étages... Martin, présentateur vedette de la télévision, dont la carrière et la famille ont été brisées par un scandale retentissant ; Maureen qui n'en peut plus de s'occuper, seule, d'un fils handicapé ; Jess, souffrant d'une grosse peine de cœur, pleine d'amertume (et d'alcool) ; et enfin JJ, jeune Américain dont les rêves de devenir rock star ont finalement disparu. Outre le désespoir, ce quatuor improvisé a en commun... une
    petite faim et retrouve peu à peu, autour d'une pizza, le goût de la vie. 

     

    Mon avis:

    Voici un livre que je lis avec Camille7 dans le cadre de: 

    http://img19.imageshack.us/img19/7835/challenge3.png

     

    Voici un livre reçu il y a déjà un moment dans un swap qui dormait dans ma PAL...

    Grâce à Camille, je me suis décidée à le sortir.

    En somme, j'ai passé un bon moment de lecture mais je n'en ressors tout de même pas avec un souvenir impérissable.

    Au tout début, j'ai été agréablement surprise par la tournure que prenait les évènements. On rencontre donc les 4 personnages principaux, qui ont tous décidés, sans se concerter, d'aller se suicider le soir du réveillon. Malheureusement et heureusement pour eux, avoir été 4 à avoir pris cette décision à chambouler leurs plans.

    J'ai eu peur qu'ils passent le livre entier sur le toit de la tour, à parler et à se raconter leurs expériences. Bonne surprise pour moi, ils déscendent très vite et dès ce moment-là, tout leur échappe.

    J'ai apprécié 3 des personnages: JJ, le musicien raté; Maureen, seule et sans but; Martin, père, mari et présentateur nul: tous ont su me toucher à leur manière. Au fur et à mesure que l'histoire se déroulait, on les sentait avancer, changer. Ils sont un peu différents à la fin du livre qu'au début. Plus d'espoir, une vie modifiée...

    Malheureusement pour moi, il y a eu Jess, l'adoscente incomprise et rebelle. J'ai vraiment eu un mal fou avec son comportement et son vocabulaire. C'était pesant et m'empêchait de réellement prendre plaisir dans ma lecture. Je ne pouvais pas la voir. Le problème est que chaque personnage s'exprime dans un chapitre et on retrouve donc Jess à la fois dans le récit des autres, mais également dans le sien propre et là, c'était très pénible pour moi.

    Au niveau des péripéties, ça avance bien. Il y a beaucoup de dialogues, chaque chapitre est donc présenté à tour de rôle par nos 4 héros ce qui apporte un nouveau point de vue très régulièrement, les rendez-vous et les coups tordus se suivent... Vraiment, rien à dire de ce côté là, si ce n'est que j'ai eu un peu de peine avec leur mensonge avec l'ange... Ceux qui ont lu voient de quoi je parle, mais il est vrai que j'ai trouvé cette partie du livre un peu hors sujet... A noter que ce n'est qu'une petite partie du récit! Une fois que cet épisode est passé, j'ai pris plus de plaisir.

    La dérision est là et je tiens à saluer l'auteur pour ses traits d'esprits. C'est un sujet sérieux, mais aborder de façon détournée qui ne peut empêcher le sourire de venir aux lèvres.

    Comme vous pouvez le voir, je suis assez partagée. Pour autant, ce n'était pas un mauvais moment. Je dois avouer aussi que ce n'est pas du tout mon type de lecture, donc il n'est pas étonnant que je n'aie pas plus croché que ça... Dans le contemporain, le coup de coeur ou un certain emballement est assez dur à obtenir avec moi ^^'

    Je remercie tout de même Camille pour cette lecture, car non seulement je l'ai sorti de ma Pal, mais j'ai également découvert un nouvel auteur et cela m'a permis de me détendre quelques heures :D

     


    2 commentaires
  • http://img21.imageshack.us/img21/9236/coupdecoeur2013.jpg

     

    Ma 3ème lecture!

     

     

    Couverture Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir

     

    Résumé:

    Je m'appelle Jérôme et je ne suis pas quelqu'un de populaire. Invisible pour mon entourage, insipide pour mes collègues, insignifiant pour ma petite amie. Un jour, je suis tombé sur un article dans un magazine bon marché censé m'aider à régler un certain nombre de problèmes dans ma vie. Ca m'a amené un peu plus loin que prévu ... Ah oui, le "un peu plus loin", c'est devenir le chef de file involontaire d'un mouvement philosophique qui a révolutionné le monde.

     

     

    Mon avis:

    Pour l'instant, c'est la meilleure lecture que j'ai faite pour les coups de coeur. Je ne m'attendais sincèrement pas à quelque chose d'incroyable, plutôt à quelque chose de commercial, banal. Je dois le dire, j'aime bien me faire surprendre comme cela a été le cas.

    L'écriture est extrêmement fluide. Ca se lit tout seul et le fait que le texte soit écrit comme un journal de bord (plutôt qu'intime) avec des chapitres courts aident à parcourir le livre rapidement, sans s'ennuyer.

    Au tout début du récit, je me demandais dans quoi j'allais me lancer! Le prologue était très étrange, peu clair et les premiers mots de Jerôme n'aident pas à vraiment se situer dans l'histoire.

    Puis on fait davantage connaissance avec Jerôme. On apprend qui il est et quel est sa situation dans la vie. En bref, elle n'est pas brillante. Il est solitaire, aucune confiance en lui, effacé, timide. Et les rares fois où il essaie de se montrer sûr de lui, il le fait avec tant peu de naturel qu'il se ridiculise devant les autres.
    Jerôme, c'est la bonne pâte dont tellement de monde aime se moquer et utiliser pour leur propre profit.

    Pourquoi?

    Parce qu'il veut tellement être aimé qu'il est prêt à faire n'importe quoi pour être accepté dans la société.

    C'est là qu'il se trompe. Et lorque lui-même s'en rendra compte, il pourra vraiment changer.

    J'ai beaucoup aimé ce personnage car il est très réaliste. Tout le monde connaît un Jerôme, ou l'a été, l'est encore! Le comportement des collègues de Jerôme? Ne l'avez-vous jamais été? Ou alors, connaissez-vous des personnes qui le sont? Je suis sûre que oui!

    Ecrit avec une plume légère, J. Heska aborde une thématique qui dérange, mais qui est tellement réelle!

    Ce que j'ai préfèré, c'est le moment où Jerôme met au point sa méthode contre les méchants... Je ne vous en dirais pas plus... Je vous dirais simplement qu'au début du roman, j'avais mal pour Jerôme, qu'au milieu, j'étais à côté de lui, l'encourageant et riant de la réaction de ceux qui l'entouraient et qu'à la fin, j'étais heureuse pour lui!

    C'est une critique un peu décousue, navrée! Comprenez seulement que j'ai eu énormément de plaisir pendant ma lecture, attirant très régulièrement l'attention de mon ami, à côté de moi, qui se demandait pourquoi je riais. Parfois, je lisais à haute voix. Ca en valait la peine!

     

     


    3 commentaires
  • http://img21.imageshack.us/img21/9236/coupdecoeur2013.jpg

     

     

    Voici ma 2ème lecture pour cette aventure des auteurs peu médiatisés! Un grand merci aux organisatrices, à l'éditeur et à l'auteur pour cette lecture!

     

    Couverture Pas ce soir

     

    Résumé:

    C'est une soirée mondaine parisienne.
    Un petit monde où mensonges, manipulations et ragots provoquent parfois des dérapages incontrôlés.
    Où les faiblesses des uns font la gloire des autres.
    C'est une soirée qui réveille les souvenirs endormis d'Eugénie, jeune femme odieuse et misanthrope.
    C'est l'histoire de ce que l'on découvre derrière le plus efficace des cache-misère, l'arrogance.

     

    Mon avis: Le personnage principal de ce court récit se nomme Eugénie. C'est une jeune femme mal dans sa peau qui a vécu douloureusement la mort de son frère aîné et qui a une incapacité à exprimer ses sentiments. Eugénie est en net décalage avec la majorité de son entourage et sera donc mise à part déjà à l'école, chose qu'elle vivra avec beaucoup de souffrance puis dans sa vie d'adulte.
    Tout ceci, on l'apprend peu à peu dans la soirée à laquelle elle décide de se rendre pour faire plaisir à sa mère: sortir, voir des amis, faire comme les autres!
    On y apprend tout une part de son passé, son immense souffrance et aussi, ses récents démêlés avec les hommes, dont Julien. Julien, dont personne n'a compris les sentiments qu'il pouvait avoir pour Eugénie. Encore une fois, on l'a mise à part, juger. Et le après-Julien ne lui épargne rien. Les gens l'empêchent de l'oublier.

    Cette soirée est un véritable supplice pour elle. On la devine chercher la solitude, ne parler à personne, ne pas s'expliquer ni se justifier de quoique ce soit. Elle veut la paix, mais on ne le lui accorde pas. Tour à tour, des invités de la fête s'approchent d'elle, lui parlent, la questionnent et tout le passé avec ses douleurs remontent à la surface. Elle veut s'échapper, mais nage en eaux troubles. Chaque fois qu'elle croit avoir réussi à partir, on la rattrappe. Le point de rupture ne cesse de s'approcher jusqu'à l'éclatement, tout à la fin.

    Pour ma part, je dois avouer que ce n'est pas du tout mon type de lecture. Si j'ai trouvé le rythme assez lent et ces flash-backs un peu pénibles parfois car ils interrompaient le récit en cours, j'ai tout de même apprécier les sentiments qu'on devinaient chez Eugénie. Elle a su me toucher, avec son incapacité à pleurer et à exister tout simplement. Sa peur de ce qui l'entoure, son blocage au niveau des relations et aussi son coeur cassé ont su retenir mon attention et me toucher. Je me suis donc gentiment attachée à elle et la fin du livre est sensible. On devine un futur pour elle. J'ai beaucoup apprécié l'entrée en scène de Tristan et son comportement envers elle.

     

    En résumé, sans être trépidante, cette histoire est pleine de sentiments et a su m'atteindre. J'en ressors donc avec un bon souvenir où les émotions se mélangent pour donner une Eugénie peut-être un peu plus heureuse à la fin du livre qu'au tout début. Une Eugénie qui a peut-être trouver un semblant de place dans ce monde auquel elle voulait tant échapper.

     

     


    2 commentaires
  • Couverture Placebo
     
     
     
    Résumé:
     
    Il arrive toujours un moment dans la vie où le sablier du temps semble vous jouer des tours... Où il semble figé, comme si votre grain de sable était collé au verre et regardait les autres se presser, se bousculer...
    Ningyô, recueillie mourante par Alexandre, est persuadée que son temps s'est arrêté, qu'elle n'est rien d'autre qu'une poupée. Laure voit en Alban plus qu'un fou et se bat pour lui octroyer un semblant de liberté. Maël est fasciné par sa voisine qui l'aide à gérer sa transformation en vampire. Antoine, touché par Aurianne, prisonnière de son passé, tente de l'en sortir. Isaline, perdue dans l'écriture de ses romans, y invite Alinéor. Karine recherche un ange...
    Suivez quelques grains de sable en décalage pour savoir si le temps est le remède de l'âme ou s'il suffit d'un grain pour tout chambouler...



     
    Mon avis: Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions AMALTHEE et le forum DARKAMBIANCE pour avoir obtenu ce livre en partenariat. J'avoue que je n'ai pas vraiment fait attention au résumé quand je me suis inscrite... Tant mieux, car de prime abord, ce n'est pas vraiment mon genre de lecture.
    Et pour la 2ème fois en très peu de temps, j'ai été très suprise. Et en bien.
     
    Tout d'abord, quand j'ai commencé ma lecture, je me suis un peu demandé ce que j'étais en train de lire. Je ne comprenais pas tout, je n'étais pas sûre d'apprécier, d'adhérer au récit. Et puis mine de rien, je me suis retrouvée plongée dans le récit. J'adore quand un livre arrive à m'avoir de cette façon. Ce n'est pas souvent.
     
    J'ai trouvé ce livre plein de sensibilité. Lucille Néflier arrive à décrire des émotions délicates d'une très belle écriture. Je pense qu'il ne doit pas être facile de saisir toutes ces nuances, ces détails intérieurs de cette façon. Je n'ai pas forcément apprécier tous les personnages, mais au final, leurs ressentis m'ont touché à chaque fois.
     
    J'ai trouvé très étrange la psychologie de Ningyô, la complexité de Karine, la sensibilité d'Antoine, la détresse d'Auriane, l'empathie d'Alban, les sentiments d'Isaline...
     
    Pour cette dernière, j'ai tout particulièrement apprécié sa manière d'écrire. C'est drôle parce que certains de ses mécanismes, je les ressens aussi quand je m'essaie à écrire. Cela m'a fait sourire. Et puis sa prise de conscience était touchante.
    Antoine m'a aussi particulièrement touchée. Ce jeune sensible qui n'a pas le droit de l'être aux yeux de ses parents... Quand je pense à Placebo, ce sont ces deux personnages qui me reviennent en tête en premier. Les autres viennent ensuite. Chacun est complexe, particulier. C'est un aspect que j'ai beaucoup apprécié dans ce livre: cette mise en évidence que chacun est unique, qu'on ne peut jamais être compris parfaitement par l'autre. On ne peut que s'en approcher. De ce point de vue, comment juger autrui?? C'est une question intéressante.
     
     
    Le seul bémol pour moi a été la fin, qui m'a surprise et un peu destabilisée. Je l'ai trouvée un peu rapide et trop condensée. Dans un sens, je m'interroge et me dis que cette fin, même si elle ne m'a pas plue, était peut-être logique... Je ne me suis pas encore décidée ^^
     
    En bref, un très beau livre, touchant et sincère. J'ai bien aimé me plonger dedans. Mais au vu de l'intensité de la lecture, je reste aussi un peu soulagée d'en être sortie pour lire quelque chose de plus léger.
    Bravo à l'auteure!
     
     
     
     

    4 commentaires
  • http://www.edkiro.fr/img/10004226-001/image/TU_ES_MORT__15_ANS_une.jpg

     

    Résumé:


    Dans la chaleur étouffante de l’été 2009, Claire emménage dans cette maison, au cœur de la forêt, inhabitée depuis des années. Fuyant la grande ville et son passé, elle découvre la vie d’un petit village où tout se sait, mais rien ne se dit. Tout va basculer quand elle rencontre Michaël, son voisin beaucoup plus jeune qu’elle. Des choses étranges commencent à se produire autour d’elle, en rapport avec un sombre événement survenu huit ans plus tôt…



    Mon avis: Voici un livre qu'a bien voulu m'envoyer Clémentine Lenormand et je l'en remercie mille fois! Cela faisait longtemps que je voulais le lire et du coup, ça a été un plaisir de l'avoir enfin entre les mains!

    Au début, j'ai été un peu perplexe. L'histoire débutait de manière assez classique et la rencontre entre Claire et Michaël me laissait assez indifférente. Je n'avais pas vraiment lu le résumé et donc ne savais pas du tout comment l'histoire allait tourner.

    Et franchement, même si j'ai eu peur que cela tombe dans du fantastique pur et simple, incohérent, j'ai au final été séduite.

    Je me suis laissée complètement embarquée par ce couple et la tension qui monte. Car plus l'histoire avance, plus on s'approche du point où on sait que tout va se jouer. Le couple évolue, se rapproche et en même temps, on pressent le moment où tout va s'emballer.

    Egalement, plus on avance dans le récit, plus on se rapproche des protagonistes. Claire, Michaël et ses amis. On entre peu à peu dans leur vie: les problèmes adolescents, ce mal-être, les amis, la fête... Tout y est distillée avec émotions. Je n'ai personnellement pas pu rester de marbre face à leurs problèmes. Ils sont véritablement touchants.

    Et puis, à la fin, quand tout est terminé, j'ai pu me repasser tout le livre dans la tête avec les compréhensions que j'ai eu dans les dernières pages. C'est aussi à ça que je juge un bon livre: c'est quand je me repasse l'histoire et que je la revis une 2ème fois, en quelque sorte.

    En résumé: un très bon 1er livre, des émotions et une très belle écriture! Merci beaucoup à Clémentine de m'avoir envoyé ce livre! Ca a été du grand plaisir.

    D'ailleurs, pour les intéressés, ce livre est en voyage ici!


    votre commentaire
  • Couverture A quoi jouent les hommes



    Résumé:


    Le jeu hante la vie des hommes depuis la nuit des temps. Il y a ceux qui parient, ceux qui font parier les autres, sans qu'on puisse savoir lesquels perdent le plus, lesquels sont les plus fous, et à quoi ils jouent, en vérité. Pour tenter de répondre à ce mystère, Christophe Donner plonge au coeur du XIXième siècle, à la naissance de la société de loisir, lorsque l'ancestrale passion du jeu s'empare des courses hippiques. Surgissent deux hommes d'affaires de génie, Joseph Oller et Albert Chauvin, qui se livrent une bataille sans merci en amassant une immense fortune. Dans cette fresque post balzacienne, on croise quelques grandes figures de l'époque, Lord Seymour et Eugène Sue, Henri Rochefort et les frères Rotschild, mais aussi la Goulue, Toulouse Lautrec, Emile Zola, jusqu'à Marcel Boussac et Monsieur X. Voici le grand roman sur le jeu, un jeu qui aura résisté aux guerres, aux révolutions et aux modes, que l'on peut voir comme un vice, un délire, un plaisir ou un art, mais qui s'est imposé comme une passion française.

     

    Mon avis: voici un livre qui sortira en août pour la rentrée littéraire Grasset. J'ai eu la possibilité de le lire avant sa parution et me réjouissait de le découvrir. Le résumé me donnait envie en tout cas.

    J'en sors malheureusement mitigée; j'y ai trouvé du bon et du moins bon.

    Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est l'écriture. Elle est très agréable, entraînante. Les mots défilent sans en avoir l'air. Je n'ai pas été heurtée par des phrases mal tournées ou tout simplement incompréhensibles. Cette très belle écriture me donne envie de découvrir d'autres livres de l'auteur, car je m'y suis bien sentie.

    Un autre point fort a été la narration même. Même si je n'ai pas trouvé le récit haletant, j'étais intriguée par la suite. Ces hommes pris soit par la folie du jeu, soit par celle de l'argent se permettaient tous les coups. Oui, tout était permis pour asseoir sa toute puissance, pour s'enrichir et faire disparaître ses adversaires du devant de la scène. Les années passent, certains protagonistes changent mais au fond, l'Homme reste le même. Peut-être devrais-je dire: le jeu reste le même.

    Toutes ces manigances ont tout de même  finit par m'agacer quelque peu. Au bout d'un moment, de voir tous les personnages courri après l'argent et le pouvoir m'a un peu... ennuyée non mais en tout cas lassée.

    Joseph Oller, celui qui, le 1er, a lancé les paris mutuels, n'est pas en reste dans cette course. Nous suivons sa vie, ainsi que celle de quelques autres, durant tout le roman. On peut suivre sa fulgurante ascension sociale, son enrichissement, ses inventions. Tout est dit, ou presque. En effet, la fin du roman se finit un peu en queue de poisson. Dommage.

    Toutefois, ce qui m'a le plus dérangé, c'est le contexte historique lui-même. En effet, les évènements historiques sont balayés ou, quand l'auteur en parle, tournent exclusivement autour des courses ou du PMU. J'avoue qu'avec les polars historiques que je lis ainsi que le dossier que j'ai dû faire sur le sujet m'ont plutôt habitutés à un contexte global. Là, tout tourne autour des chevaux, des courses ou du PMU. C'est sûrement une volonté de l'auteur mais personnellement, cela m'a dérangé. Quand une histoire se déroule dans le passé, j'ai aussi besoin de saisir les mentalités de l'époque, leur façons de se comporter, leurs habitudes... Hors, rien de tout ceci dans ce roman. Peut-être ne suis-je pas une lectrice adéquate pour ce genre de récit.

    En somme, un contexte historique qui fait défaut, une histoire peut-être un peu trop répétitive mais qui reste néanmoins captivante et très bien écrite!

     


    votre commentaire
  • Couverture Pays de neige
     
     
    Résumé :

    La vie simple d'un village de montagne, à quelques heures de train de Tôkyô, où ceux de la grande ville viennent parfois skier.
    Des montagnes recouvertes de neige immaculée tout l'hiver.
    Une sorte de paradis tranquille, idéalisé par les yeux d'un citadin qui cherche à se ressourcer, à la recherche d'un éden perdu.
    Un riche oisif de Tôkyô y vient régulièrement en villégiature et fait la connaissance de deux femmes dont une geisha.
     
     
     
    Mon avis: voici un livre lu dans le cadre de mes cours. J'avais un bon pressentiment avant de débuter ma lecture.
    Je l'ai commencé en ne sachant pas dans quoi je me lançais. Je suis entrée dans un monde que je qualifierais de poétique. C'est un texte, il y a des dialogues. Cependant, la manière qu'a Kawabata de nous offrir ses descriptions nous entraînent dans une beauté du texte qui dépasse, selon moi, celle du roman. Car c'est beau, j'avais l'impression d'avoir une peinture devant moi quand je le lisais.
    Je peux dire que c'est le 1er roman où la poésie d'un texte me fait un aussi grand effet.

    Par contre, je dois avouer que je ne suis pas sûre de saisir toute la portée du texte. Je sais que Kawabata ne nomme pas le plus important, mais cela m'empêchait du coup de bien pouvoir comprendre le texte et les personnages comme j'aurais dû. Shimamura, Komako et Yôko sont des personnages décrits en surface. En vérité, on va bien à l'intérieur de chacun, mais je n'y suis pas arrivée. C'est ma grande déception: lire ce livre et ne pas vraiment le comprendre, être portée par les mots sans les saisir.
     
    Je vais tenter de lire un dialogue de Kawabata et de Mishima, et attendre une analyse plus poussée en cours. Peut-être que je comprendrais mieux...
     
     

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique